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Ahmed Friâa démissionne d’El Watan:
Ahmed Friâa, co-fondateur du parti El Watan, a décidé de démissionner du parti qu’il a créé en compagnie de Mohamed Jegham.
Aucune explication n’a été donnée quant à cette démission, officielle, nous dit une source proche du parti.
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Tunisie - Baromètre politique juin 2011 par SIGMA:
Le baromètre politique SIGMA du mois de juin 2011, présenté ce samedi lors des travaux de l’association Nou-R, a porté sur le climat politique en Tunisie ainsi qu'aux intentions de vote des Tunisiens de leurs représentants à l'Assemblée constituante (partis politiques) prévue le 23 octobre 2011.
L’enquête a été réalisée du 8 au 10 juin 2011, auprès d’un échantillon de 1014 individus de 18 ans et plus choisis de manière à représenter les quotas démographiques par gouvernorats, par tranches d’âge, par catégories socioprofessionnelles et par sexe selon les données de l’INS les plus récentes (2010). L’erreur d’échantillonnage maximale (quand les phénomènes mesurés sont proches de 50%) est de l’ordre de +ou-3%. Le mode d’administration des questions est téléphonique à travers le call center SIGMA avec la méthode CATI (Computer Assisted Telephonical Interviewing).
Il ressort dans la première partie de ce sondage que seulement 47% ont suivi le discours de M. Béji Caïd Essebsi prononcé mercredi dernier au Palais des Congrès à Tunis, dont 75% l’ont trouvé convainquant. 52,5% des Tunisiens interrogés considèrent que la date des élections du 23 octobre 2011 est convenable.
Par ailleurs, 76,4% des Tunisiens se considèrent optimistes quant au sort de la Tunisie et ils sont 73,3% qui pensent que la Tunisie va vers le progrès contre tout de même 19,7% qui la voient aller vers le chaos.
Cinq propositions ont été présentées aux interviewés portant sur la source potentielle de leur peur pour l’avenir de la Tunisie, ils étaient 29,5% à choisir le chaos politique, 29,5%3 une crise économique durable, 15% le terrorisme, 11,9% le retour de la dictature et 10,4% les conflits tribaux.
Questionnés sur les mesures prioritaires qu’un gouvernement élu devrait entreprendre, il ressort essentiellement les 5 actions suivantes (dans l’ordre de priorité) : Mesures pour assurer la sécurité dans les rues, diminuer le chômage et la création d’emplois stables, assurer l’existence de structures de santé de proximité, des mesures contre la corruption et l’amélioration du niveau de la formation dans les écoles, les lycées et les universités. Les mesures relatives à la qualité environnementale ou l’accès aux loisirs, … s’avèrent subalternes pour une majorité des Tunisiens en tant que mesures gouvernementales prioritaires.
A la question sur les personnalités politiques présentes actuellement sur la scène politique et auxquelles le Tunisiens fait confiance, les résultats ont été les suivants (dans l’ordre) : 36,2% ne font confiance à personnes, 23,5% n’ont pas su répondre, ensuite viennent MM. Béji Caïd Essebsi 22% (1% représente environ 72 000 individus), Rached Ghannouchi 8,7%, Ahmed Nejib Chebbi 5,7%, Moncef Marzouki 3,6%, Mustapha Ben Jaâfar 2,3%, Abdelfattah Mourou 1,9%, Ahmed Ibrahim 1,7%, Foued Mebazaâ 1,2%, Hamma Hammami 1,1%, Farhat Rajhi 0,9%.
Par rapport aux intentions de vote, les abstentionnistes potentiels représentent 12,7%, ils sont 20,7% dans le Centre Ouest et 17,9% dans le Sud. Ceux qui n’ont pas choisi encore un parti représentent 41,2%. Ceux qui ont refusé de répondre à la question ont représenté 5,9%. En fin de compte, ceux qui ont déclare choisir un parti des 84 existants ont représenté 40,3% soit près de 60% des Tunisiens qui restent à convaincre.
Le mouvement Ennahdha a obtenu 16,9% d’intentions de vote (notamment dans le Sud et le Centre Ouest), suivi du PDP avec 9,5% (notamment dans le Nord Est et le Centre Est) ; Ettakatol 3,5% (notamment dans le Grand Tunis) ; Al Watan 3,1% ; le CPR 3,0% ; le POCT 1,5% ; Ettajdid 1,0% Afek Tounes 0,9%, l’Initiative 0,4%...
Enfin, l’Observatoire SIGMA, qui mesure le bruit médiatique des partis politiques, indique pour le mois de mai 2011, que 5 partis sur 67 reconnus ont bénéficié près des 2/3 du temps de passage dans les 4 chaînes tunisiennes (Al Watanya 1&2, Hannibal TV et Nessma TV). Ainsi Ennahdha a accaparé 18,6% du temps total imparti aux formations politiques, 13,3% à Ettajdid, 12,6% au PDP et 10,5% à Ettakatol.
Dans les autres médias que ce soit la radio ou la presse écrite (papier), la présence des partis politique ayant leurs racines d’avant le 14 janvier 2011 sont largement plus présents (129 articles de presse concernant Ennahdha, 100 articles sur le PDP, 55 sur Ettajdid, 44 sur le POCT, 35 articles sur Ettakatol et des miettes pour les autres partis notamment ceux qui émerger après la révolution.
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Le DG de la Douane répond aux grévistes et à ses accusateurs:
Tahar Htira, DG de la Douane tunisienne, a indiqué que s’il fait l’objet d’attaques virulentes, c’est en raison de sa manière de travailler qui ne plait pas à ses équipes. Sa porte est toujours ouverte, indique-t-il dans une interview accordée à Echourouq, et que des réunions sont organisées régulièrement avec les cadres et les agents.
Il dit qu’il a multiplié, ces derniers temps, les visites sur terrain (jusqu’à l’extrême sud de la Tunisie), qu’il a constaté de graves défaillances et qu’il travaille à les résoudre.
A ceux qui lui disent qu’il est entouré de personnes corrompues, représentant l’ancien régime, Tahar Htira répond qu’il n’est habilité à juger personne. « Que ceux qui ont des preuves de leurs dires les présentent et je plancherai sur la question », souligne-t-il.
A propos des 18 cadres amenés à prendre leur retraite, M. Htira indique qu’il n’est pas responsable de cette décision venue d’en haut et que cette affaire est actuellement devant la justice.
Sans citer quelqu’un en particulier, Tahar Htira accuse tous ceux qui profitaient de la corruption et de l’illégalité d’être derrière ces troubles. Ces personnes sont une minorité, rassure-t-il, et auront des comptes à rendre conformément à la loi en vigueur.
A propos de l’appel à la grève du lundi 13 juin, Tahar Htira indique que cet appel est totalement illégal et que celui qui a appelé à cette grève n’a aucune légitimité, notamment après le discours du Premier ministre mercredi dernier. Cet appel à la grève est un très mauvais signal qu’on donne et la douane n’a pas le droit d’observer une grève actuellement.
Il fait confiance cependant aux douaniers patriotes pour protéger le pays en cette période de troubles, notamment aux frontières.
Tahar Htira réitère, à la fin de l’interview, son engagement d’ouverture et d’écoute à tous les agents sans exception.
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